CEQU'IL FAUT VOIR CÔTÉ STYLE Pour des conseils avisés sur les tenues estivales, vous trouverez probablement de bien meilleurs guides que « Les Bronzés ».Ces personnages sont des caricatures de style ambulantes et le temps passé n'a vraisemblablement rien changé à l'affaire.Parmi ceux qui s'en tirent le mieux : Gérard Jugnot, croqué dans le Cetarticle vise à explorer, avec l’aide de la psychanalyse, le crime en tant que destin extrême de la jalousie, à travers diverses figurations artistiques dans la littérature et le cinéma. En premier lieu, sont examinées deux versions névroticoformes de la fureur possessive, une féminine, l’autre masculine, aboutissant au crime passionnel. Ensuite, est abordée la jalousie MrRipley est un être séducteur et envoûtant, magnétique et inquiétant. Il révéla Alain Delon à l’écran dans Plein Soleil et réveilla le souvent trop lisse Matt Damon dans la version américaine. Confronté à Jude Law et Gwyneth Paltrow, ce talentueux monsieur Ripley se déguste comme un gelato sous le soleil de la côte Amalfitaine ; une carte postale italienne où le style LETALENTUEUX M. RIPLEY DE ANTHOY MINGHELLA (1999) I- Fiche technique2 Titre : Le talentueux M. Ripley (titre original : The talented Mr. Ripley) Réalisateur : Anthony Minghella Producteurs : William Horberg, Tom Sternberg, Paul Zaentz, Lydia Dean Pilcher, Sydney Pollack Scénaristes : Anthony Minghella, d’après le roman de Patricia Highsmith Compositeur : Gabriel Letalentueux Mr. Ripley (1999) d’ Anthony Minghella. Titre original : The talented Mr. Ripley . Elle: Le film nous plonge d’emblée en Italie dans une belle atmosphère des années 50 sur fond de jazz, avec les excès et la vie insouciante de jeunes oisifs américains. On en finit par oublier l’intrigue policière. Tom Ripley cache parfaitement son jeu en prenant l’identité d’un Vay Nhanh Fast Money. Publié le 15/08/2015 à 1500 Dix ans après Le Patient anglais le film aux neuf Oscar, Anthony Minghella retrouve Juliette Binoche. Avec Par effraction, l'auteur-réalisateur et producteur offre à son actrice fétiche un rôle de choix dans une oeuvre intimiste à la portée Binoche interprète une immigrée bosniaque veuve, mère d'un adolescent, tombée sous le charme d'un riche et bel architecte londonien, chargé de rénover son quartier. Jude Law Le Talentueux Mr. Ripley, Retour à Cold Mountain se glisse avec sa classe habituelle dans le costume de ce Britannique malheureux dans sa vie de couple. Il joue avec sincérité un homme délaissé par sa femme la sublime Robin Wright Penn, la femme du président dans House of Cards qui va tomber amoureux fou de Juliette effraction est un film intéressant, intelligent et plutôt bien construit. Le scénario multiplie les thématiques amour, délinquance, immigration, autisme, déterminisme social sur fond de conflit familial. La réalisation évite la caricature et les clichés, et le film oscille entre l'histoire d'amour tragique, le drame social et le portait retiendra notamment la scène où Jude Law, à qui l'on demande la vérité et qui aimerait tant la dire, est forcé de mentir pour sauver les apparences. Mais on est d'autant plus déçu par cette fin abracadabrante, qui vient ruiner l'équilibre subtil et la crédibilité, que l'oeuvre avait réussi à maintenir en dépit d'un scénario toujours sur le fil. Article réservé aux abonnés Le Talentueux Mr. Ripley est, après Plein soleil, la deuxième adaptation du roman de Patricia Highsmith paru en 1955 Calmann-Lévy. On évitera de comparer le film d'Anthony Minghella au chef-d'oeuvre de René Clément dont il se démarque avec intelligence. On s'abstiendra aussi de comparer l'interprétation de Matt Damon à celle, magnifique, d'Alain Delon, unique dans un rôle double, celui d'un jeune homme sur la trace d'un riche héritier dont il s'empare de l'identité après l'avoir tué. A une trame proche du roman, Minghella a ajouté un rapport de classe qui n'existait pas dans le livre entre Tom Ripley et Dickie Greenleaf, le jeune homme de bonne famille qu'il doit retrouver. L'écrivain peignait un Greenleaf terne, dont la fadeur rendait plus simple l'usurpation d'identité de Tom Ripley. Minghella l'a transformé en prince machiavélique venu en Italie dilapider l'argent de son père. Situé à la fin des années 1950, le film tombe parfois dans les travers d'une Italie de carte postale. Celle-ci est peuplée de jeunes bourgeois américains en rupture de ban Gwyneth Paltrow dans le rôle de la petite amie de Dickie Greenleaf ; Philip Seymour Hoffman dans celui de son meilleur ami. Cette reconstitution de la dolce vita italienne apparaît d'autant plus artificielle que Le Talentueux Mr. Ripley est d'abord un film de son époque. Tom Ripley tue davantage par envie que par vice. Sa pulsion meurtrière naît de la menace de ne plus pouvoir continuer à mener le train de vie de milliardaire dispensé par Dickie Greenleaf. Un film très bien réalisé, avec un académisme de rigueur qui sied à cette histoire glacée. Anthony Minghella EU, 1999, 135 min. Avec Matt Damon, Jude Law, Cate Blanchett... Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Récompenses Films similaires note moyenne 3,5 6555 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné Votre avis sur Le Talentueux M. Ripley ? 242 critiques spectateurs 5 36 critiques 4 96 critiques 3 56 critiques 2 33 critiques 1 11 critiques 0 10 critiques Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus récentes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnés Très bon thriller dramatique d'Anthony Minghella qui a fait avec "Le Talentueux M. Ripley " une excellente réalisation et un scénario diaboliquement astucieux. Sur un fond de décors naturels splendides d'Italie, cette histoire nous replonge dans les années 50, à Rome et à San Remo avec un excellent univers musical de Jazz. Cette intensité dramatique d'amitiés ambigües est soutenue par un casting prestigieux, avec Gwyneth Paltrow qui assure le rôle de Marge et une bonne présence de Cate Blanchett, que l'on voit hélas trop peu dans le rôle de Meredit. Matt Damon assure brillement le rôle principal de Tom Ripley ; quant à Jude Law, il crève l'écran dans la peau de Dickie le jeune et beau séducteur Pitch Le richissime américain Herbert Greenleaf demande à Tom Ripley de lui ramener son fils Dickie qui mène la Dolce Vita en Italie avec Marge, sa petite amie. Matt Damon ! Es-ce que j'ai besoin de le présenter ? Il fait parti de ses acteurs de talents dont la seule présence suffit pour savoir sur quel pied danser. En fonction de son jeu on peut savoir si ce sera un film d'action la saga Jason Bourne, un film plus décomplexé la saga des Ocean's, un drame plus ou moins familiale Au delà, Nouveau Départ , une comédie 2 en 1, un film plus touchant Will Hunting ou même un thriller noir l'Agence, les Infiltrés. Ici on va parler d'un film qui entre dans la dernière catégorie à savoir le cultissime Talentueux M ce film est très bon de manière général. La réalisation et la mise en scène sont correctes dans le standard de l'époque. Il installe une très bonne ambiance de drame au début, avec une très bonne photographie. Le paysage de San Reno est somptueux et le réalisateur installe une bien l'intrigue. Peut être un peu trop bien. En effet, l'exposition dure trop longtemp et le film s'étire beaucoup trop en longueur. J'ai eu la même sensation que dans le film Drive. Sauf que dans ce dernier on avait Ryan Gosling qui était présenté d'amblé comme un anti-héro. Là on a Tom Ripley qui en apparence est une personne assez innocente et ingénue; dans le film, il n'a pas le même impact sur le spectateur que Ryan dans Drive ce qui fait qu'au bout d'un moment, malgré le faite qu'on nous présente bien l'univers de Dickie, on s'ennuie ferme. Cela aurait était mieux que l'Univers de Dickie soit présenté en parallèle avec la déconstruction du personnage. Et on en vient à la deuxième moment de la *rupture*, le film change complètement. On est plus dans une ambiance idillyque mais plus en thriller. Anthony Minghella exploite très bien cet état de fait en donnant une ambiance plus sombre et fait tomber le masque de nos 2 personnages Ripley et Dickie, et cela marche plutôt bien. Cependant, le cas de Dickie est beaucoup trop brutal au point qu'on se demande si on a pas changé de film. L'auteur illustre en plusieurs plan la manière dont Ripley doit gérer l'absence de Dickie et la déconstruction du personnage est bien visible, alternant entre des plan sombres et lumineux. Cette partie est vraiment intéressante et superbement mis en musique, mais il dommage que la première partie ne soit pas aussi les personnages principaux sont tous bien traités, il n'en va pas de même pour les personnages secondaires qui ne bénéficient pas du même Ripley, Dickie Greenleaf et Marge Sherwood interprétés par Matt Damon, Jude Law et Gwyneth Paltrow sont tous les 3 bien exploités. Tom Ripley et Dickie Greeleaf sont tous les 2 assez similaires. Chacun d'eux possède un masque qui va se fissurer au fur et à mesure du film. Tom Ripley dont la mission était de ramener Dickie chez son père va se laisser séduire par Dickie, ou plutôt par le style de vie de Dickie et va entretenir une relation assez ambiguë ce dernier, entre bromance et homosexualité like. Mais quand il va commettre l'irréparable, il va user de tous ses talents et de sa personnalité apparente pour tenter de tromper son monde et le film avance en fonction de sa manière de gérer les conséquences. Il va donc tomber dans une spirale qui lui semblera sans lui est un personnage exubérant aux antipodes de Tom. Plus libérer, il croit qu'il peut tout ce permettre et abuse de son entourage qui semble - t - il passe tous ces caprices mis à par Fred, mais on y vient. Sa mort par Tom Ripley symbolise une rupture de ton dans le film et la destruction de son masque de gentillesse et de bienveillance. Marge est un peu en retrait par rapport à Tom et Ripley et en un sens sert de faire valoir pour Dickie elle ne s'en cache même pas c'est dire. Ceci dit, c'est la seule à s’intéresser à Ripley en tant que tel à plusieurs moment du récit. Sa proximité avec Dickie et les errances de Tom font qu'elle sera la première à comprendre que quelque chose ne tourne pas rond avec Dickie. Même si cela n'est pas suivie d'effet En effet, elle a remarqué les bagues de Dickie sur Tom alors que ce dernier n'est pas du genre à les retirer. Par contre je ne comprends pas trop la relation qu'elle entretient Peter Smith-Kingsley, ce qui me permet d'enchaîner sur mon grand reproche au film, le traitement des personnages Freddie Miles joué par Philipp Seymour-Hoffman, ça va. Il est très bien traité comme personnage secondaire. Il est même mon personnage préféré par son coté fun, sans gène et légèrement hypocrite. Il est même le premier à vraiment comprendre le sort de Dickie, car il est le seul à le connaître trop bien même si cela lui conduira à sa perte.En revanche, Peter Smith-Kingsley joué par Jack Davenport lui je n'ai pas du tout compris son personnage. Il est quoi pour les autres ? D'un coup il semble être l'ami voir l'amant ce n'est pas précisé de Marge, d'un coup il est l'avocat de Tom, et d'un seul coup il entretient une forme de bromance avec Tom. Quoi ? Il est arrivé dans la seconde partie d'un coup et ils se comporte comme un des personnages principaux ! Pour moi c'est l'un des bugs du film. En effet le film est situé par du point de vue de Tom donc il est évident que beaucoup d'événements se déroulent hors champ; sauf que pour ce personnage, ça ne marche pas. Les relations qu'il entretient avec les protagonistes sont assez ce n'est pas le pire. Le pire c'est Meredith Logue jouée par Cate Blanchett. A quoi elle sert dans le film ? On nous la présente dès le début comme un personnage qui aura son rôle à jouer et puis d'un coup elle devient la love interest de Tom, sans que ce soit bien exploité. A quoi sa sert de la mettre en avant d'un coup si c'est pour l'oublier et nous la rappeler après 1 h 30 de film oui je chronomètre. Et tout ça pour une love interest non exploitée ? Oui je sais, elle sert un temps soit peu d'alibi à Tom qui se fait passer pour Dickie à ce moment là. Le problème est que ça ne va pas plus loin et c'est de tout ça, la musique, la réalisation et l'histoire forme un tout globalement assez intéressant mais qui traîne trop en longueur. Ceci dit, l'histoire est particulièrement bien racontée. Tout le film se construit autour de mystère de Tom Ripley que les protagonistes au final ne le connaisse pas si bien que ça. La gentillesse et l'introversion de Tom forme un masque que les autres n'ont jamais cherché à percer et qui se retourne contre eux. Bien que très lente, la première partie montre en parallèle un petit peu les objectifs de Tom. En le faisant se rapprocher de plus en plus de Dickie, en le faisant essayer ses vêtements, on le sentant à l'aise dans son monde mais aussi en nous faisant connaître des talents d'acteurs et de faussaires hors paire. Dickie et Marge était au courant de ses talents mais coincés dans leur tour d'ivoire n'ont rien vue venir. La 2e partie nous montre Ripley usé de ses talents, mais en parallèle nous montre aussi qu'il n'est pas infaillible; à plusieurs reprises il fera face à ces contradictions qu'il devra gérer et sera prisonnier d'une spirale sans fin. Le dernier plan est édifiant, il seul dans le noir avec tout le poid du monde sur ces épaules. Ce serait intéressant de voir la suite mais, le réalisateur nous laisse un peu suggérer. Va - t - il continuer sa vie en continuant à tromper son monde, tout en usant de tous les stratagèmes ou finira-t-il par craquer ? Bref, ce film est très intéressant et très beau visuellement. Il s'agit d'un bon thriller angoissant mais qui souffre de longueur au début et du faite que certains personnages ne sont pas vraiment exploités comme il fallait. Mais passé une heure il est tout à fait divertissant et nous montre qu'il ne faut surtout pas s'intéresser plus à la personne en lui-même qu'au masque qu'il nous montre. En clair je suis Cosmic M et je me comporte en Cosmic M mais en réalité je suis... Le prince William Un thriller psychologique que j'ai beaucoup aimé, dominé par un Matt Damon très inquiétant. Le cadre - Venise, Rome des années 50/60 - est très bien reconstitué et apporte un cachet supplémentaire au film. Le scénario est très bon, et le tout est assez rythmé pour qu'on ne voit pas le temps passer. La fin, ouverte, est elle aussi, brillante. Un très bon thriller psychologique où Matt Damon offre une prestation assez inquiétante dans ce rôle sombre. Par contre, j'ai été bien moins convaincu par Jude Law ou Gwyneth Paltrow. Superbe photographie au charme désuet. La question de l'acceptation de soi et de la recherche d'identité est abordée de façon intéressante. Mon problème, c'est d'être un peu inculte. Du coup j'ai regardé le film environ 2 mois après Plein Soleil. Et forcément, ça coince. Car le premier reste meilleur et que l'on se pose la question du pourquoi un remake? Ah oui les américains aiment les films joués par des américains et ne connaissent sans doute pas le film de René Clément. Le problème c'est que Plein Soleil n'a pas vieilli et que Delon est meilleur que Damon qui est vraiment lourdingue dans sa manière de jouer. Du coup je n'ai trouvé aucun intérêt au film. Un film tout simplement splendide.. Dans la même verve que " Petits meurtre entres amis " pour le délire obsessionnel, et tellement bien interprété.. A voir ; Tom Ripley est un petit prolo cultivé qui décide de s’immiscer de force dans le monde de Luxe et d’insouciance de Dicky Greenleaf. Il y prend tellement goût qu’il finit par se laisser quelques séquelles… Vraiment sympathique ce film à l’intrigue bien ficelée et qui tient en haleine jusqu’au bout. Un philip Seymour Hoffman excellent en rupin sybarite ». Anthony Minghella prend le parti de suivre un manipulateur assumant mal une homosexualité qui l'oblige à porter des masques qui le pousseront , malgré lui, au crime. Il montre cette homosexualité plus clairement que ne pouvait le faire Patricia Highsmith en 1955. Le 1er meurtre est un crime passionnel Tom tue Dickie car ce dernier feint se moquer de ses sentiments amoureux. Dans "Plein soleil" , le meurtre a lieu dans un voilier, ici sur une simple et fragile barque . Les fragilités narcissiques de Ripley sont ici abyssales. Les scènes de fascination sexuelle sont clairement montrées, magnifiquement troublantes. Tom est un ado mal dégrossi qui au contact des gens riches trouvera une assurance qui l'enfermera pourtant dans un piège plus terrible que la conclusion policière voulue par René Clément. il est incroyablement humain, interprété avec une infinie délicatesse et profondeur par Matt Damon. il est intéressant de rapprocher ce rôle de celui de l'amant attiré par les strass de Liberace dans "Ma vie avec Liberace" . 14 ans plus tard, on y retrouve la même subtilité de jeu encore plus maîtrisée. Jude Law, au sommet de sa beauté insolente et de son talent, est plus époustouflant que Maurice Ronet il y a du Gatsby en lui . Les rôles féminins plus décoratifs, sont malicieusement campées par des comédiennes hors pair. Ces riches femmes semblent plus pour Tom un ascenseur social qu'un véritable objet de désir. Les moindres personnages sont joués par une distributions 4 étoiles. En fait, sous fond de lutte des classes, le film traite de l'ambivalence de chaque être, de ce que l'on cache à la cave. il n'y a aucun manichéisme. Le récit est mené avec fluidité. La musique de Gabriel Yared tisse une somptueuse toile jazz et sentimentale avec des volutes orientales. Le film est construit comme un serpent qui se mord la queue avec une volupté morbide. Le film est passionnant et bouleversant, sans négliger le thriller mené sans faux pas. Bref, et tant pis pour les puristes, je préfère cette version plus psychanalytique, vénéneuse... plus romanesque. A mon sens, ce chef d'oeuvre a été fort mal estimé auprès du grand public . Je voudrai rendre hommage a Anthony Minghella, qui réalise là une oeuvre de maturité aboutie, un montage et une réalisation exemplaire des séquences grâce au fil conducteur des bandes musicales exemple= le concerto italien de Bach joué au piano par Matt Damon, puis repris en version jazzy.... Parmi les points que je retiens, il y a le quinté d'acteurs hors pairs tous oscarisés ou oscarisables et leurs jeux respectifs admirable Matt Damon,Jude Law acteur fétiche, Philip Seymour Hoffmann, Gwyneth Paltrow , Cate Banchett, la photographie stylisée, la mise en scène subtile donnant au scénario une tension dramatique allant crescendo au fil de l'intrigue, l'émotion qui se dégage mais qui ne peut pas à mon sens être perçue par tous du fait de l'homosexualité latente planant sur le noter sur le DVD une piste audio commentaire du metteur en scène tout à fait passionnante. J'ai adoré ce film qui m'a donné envie de voir tous les films d'Anthony Minghella et son départ prématuré m'a profondément atristé. Merci Anthony !!! Le Talentueux M. Ripley est un thriller efficace et bien foutu, je ne m'attendais vraiment pas à cette histoire, je ne me suis absolument pas renseigné dessus avant de le voir, je savais juste qu'il fallait que je le vois et vraiment surpris, bon c'est pas un film époustouflant mais il reste bien construit et prenant, faut dire que niveau casting ça envoi du lourd, Damon porte merveilleusement le film et la mise en scène est très réussie. A la fin des 50’s, le jeune Ripley est envoyé des EU par le père de Dick Greenleaf pour convaincre son fils de revenir au pays. Ripley envieux de faire partie de ce monde de riches va tenter de prendre la place de celui qu’il doit de Plein Soleil » de René Clément et toujours tiré du roman de Patricia Highsmith, ce film ne parviendra pas à détrôner la version française. D’accord, Minghella est plus proche du roman en abordant bille en tête l’ambigüité sexuelle de Ripley. Mais là où René Clément installait un climat pesant par des gros plans et huis clos terrible sur le yacht, Minghella décide de nous faire le tour operator de l’Italie des 50’s. D’accord, les décors sont idylliques et la dolce vita est perceptible, le swing vient s’ajouter à l’image d’Epinal ; mais çà reste un Plein soleil » à la sauce grand studio hollywoodien. En effet, là où Clément fait confiance à l’intelligence du spectateur qui va découvrir petit à petit la complexité de la personnalité de Ripley ; Minghella use lui d’effets hyper appuyés et d’un scénario manquant clairement de subtilité. Ultra explicatif, le scénario tue le film dès la mise en place. Celle-ci ne faisait pas parti du film de Clément ; là on comprend tout de suite que Ripley est un usurpateur. Un film pour bouffeur de pop corn de fait ; pourquoi faire disparaitre si tôt toute l’opacité du personnage. Et pour finir, à vouloir rendre son Ripley très complexe dans un second temps, il nous perd carrément en comprendrez que je vous conseillerais de voir plutôt la version française de 1960. Le trio d’acteur de l’époque Delon-Ronet-Laforêt écrase complètement le casting trois étoiles mais hyper fade de la version US. Seul Jude Law en dandy tire son épingle du jeu. Un mauvais film inintéressant à mon goût et qui est en + scénario est mal inspiré, je n' ai pas eu l' impression de voir en Ripley le talent auquel fait référence le titre mais plutôt de la chance grossière dans la façon dont il s' en sort à chaque fois qui est un peu trop facile voire même qu' on s' attendait à voir de l' aventure et à des numéros bluffants, c' est un gros point + l' émotion est absente et le jeu d' acteur de Matt Damon ne m' a encore une fois pas convaincusans compter que je ne suis pas fan de jazz mais ça.... Sans être un grand fan de minghella, le talent incroyable du cinéaste repose à faire de son exercice de commande un pure joyau bien supérieurau languide mais emouvant Patient Anglais. Il signe là l'un des meilleurs thriller américains dernières périodes, en tirant une révèrence ambitieuse au cinéma élègant et trés inspiré de Manckiewicz et de Losey. La tenue est garantie, le paris atteint et le pâle et froid plein soleil est écrasé sans être oublié. Ce film extraordinairement sombre et pessimiste devrait en imposer encore pour longtemps si on aime le plaisir d'un cinéma psychologique à l'anglaise, au style implaccalement britannique où les artifices ont un sens. On ne voit pas le temps passé dans ce film! Les évènements s'enchainent bien. Matt Damon est vraiment extraordinaire dans ce film. Il part dans le mensonge et au final, on se rend compte qu'il ne peut plus faire machine arrière... Une leçon de vie! Le Talentueux M. Ripley Un thriller dramatique des plus envoutant et habile. On va de surprise en surprise car, vers le milieu du film, il y a un point de non retour qui donne un suspense des plus haletants avec une certains tension et sueurs froids pour le personnage mais aussi pour le spectateur. Puisque pour la petite histoire, c’est un homme Matt Damon qui fait croire a un père qui connait bien son fils. Et le père va donc l’engagé » pour que son fils revint a New York pour qui renoues les liens. Mais, Matt Damon va vite ce liée d’amitié avec le fils jusqu'au jour ou… je vous laisse découvrir ce qui se passe car ça serait vous gâché le film. Mais, il va y avoir un double jeu assez tendu et le suspense sera à son maximum jusqu’a la fin. Donc voila, scénario bien ficelé, avec des personnages bien travaillés car ils ont beaucoup de très de caractères il y en a un qui a des tendances homosexuel… Sinon, le film est assez élégant car il est porté par des acteurs charismatiques et impeccables Matt Damon, Jude Law, Gwyneth Paltrow, Philip Seymour Hoffman, Cate Blanchett… Et pour finir, la mise en scène est des plus soignée et elle met bien en valeur les paysages comme Italie, Venise… on se sent dépaysé. Donc voila, un film que je peux que vous conseillez. Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse Son talent indiscutable et son charisme lui avaient permis de s'imposer dans le cinéma américain, il avait ainsi obtenu l'Oscar du meilleur acteur en 2006 pour son interprétation, d'un mimétisme fascinant, de Truman Capote. Le choc de l'annonce de la mort brutale de Philip Seymour Hoffman, à 46 ans, bouleverse le monde du cinéma et les hommages à Hollywood comme ailleurs affluent sur Internet et notamment sur Twitter. George Clooney, Tom Hanks, Julianne Moore...George Clooney, qui l'avait dirigé dans Les Marches du pouvoir, a déclaré d'après The Hollywood Reporter "Il n'y a pas de mots. C'est tout simplement terrible." Tom Hanks, son partenaire dans La Guerre selon Charlie Wilson - pour lequel Philip Seymour Hoffman avait reçu une nomination aux Oscars -, partagera sa peine à travers un communiqué "C'est un jour horrible pour ceux qui ont travaillé avec lui. Il avait un talent immense. Nos coeurs rejoignent sa famille." Julianne Moore avait eu le privilège de travailler dans trois films avec lui, The Big Lebowski, Boogie Nights et Magnolia "Je me sens si chanceuse d'avoir connu et d'avoir travaillé avec l'extraordinaire Philip Seymour Hoffman et je suis profondément triste. Mes pensées et mes condoléances vont à sa famille." Jeff Bridges, The Dude de The Big Lebowski, a salué "un type merveilleux et si talentueux, un véritable trésor".Le deuil de l'équipe d'Hunger GamesPhilip Seymour Hoffman était en tournage de Hunger Games - La Révolte partie 2 lorsque l'on a appris la triste nouvelle. Sa partenaire, Jennifer Lawrence, alias Katniss, s'exclamera "Oh mon dieu... Mes pensées et mes prières vont à sa famille et ses amis. Tu étais un excellent Plutarch [Heavensbee, son personnage dans Hunger Games]." L'équipe du film, ainsi que l'auteur des livres, Suzanne Collins, ont publié un communiqué "Il n'y a pas de mots pour qualifier l'immense perte que nous ressentons. Philip était une personne merveilleuse, d'un talent exceptionnel, et nos coeurs sont brisés. Nos pensées les plus profondes vont vers sa famille."Ses réalisateurs sous le chocLes réalisateurs qui l'avaient choisi dans leurs films ont fait part de leur émotion. Spike Lee La 25e Heure "On a perdu un autre grand artiste." Mike Nichols La Guerre selon Charlie Wilson "Il n'y a pas de mots pour ça. Il était trop grand, nous sommes bouleversés." Anton Corbijn A Most Wanted Man - son dernier film, qui sortira bientôt au cinéma "Nous avons passé du temps ensemble il y a seulement deux semaines, et il semblait aller bien, malgré quelques soucis personnels qu'il gérait. Il n'était pas qu'un des plus talentueux acteurs avec lesquels j'ai travaillé, il était aussi une incroyable source d'inspiration et un ami fidèle." Robin Wright, sa collègue dans ce long métrage, écrira "Nous avons perdu un véritable artiste. Une perte tragique. Mes prières et mes pensées vont à sa famille."Gwyneth Paltrow, Ben Stiller, Jim Carrey...Gwyneth Paltrow, sa partenaire dans Le Talentueux Mr. Ripley, a posté une photo d'elle, Jude Law et Philip Seymour Hoffman, remontant à la fin des années 1990. En légende "Ischia 1998, après le dîner, après le tournage. Philip était un véritable génie." Ben Stiller avait tourné avec lui dans Polly et moi "Quelle immense perte. Un acteur brillant, chaleureux, généreux, humble." Ricky Gervais met de côté son humour pour parler de celui avec qui il a joué dans The Invention of Lying "Tellement choquant, une triste nouvelle. RIP Philip Seymour Hoffman. Un des plus grands acteurs de sa génération et un homme doux, drôle et humble." Le grand Ian McKellen, qui a joué au théâtre avec lui dans La Mouette, a utilisé Facebook pour partager sa peine "Le mois dernier, il était venu voir notre pièce à Cort Theatre. J'aurais aujourd'hui voulu, plus que jamais, que nous ayions pu nous voir après, pour que je puisse lui témoigner toute mon admiration."La liste des hommages s'allonge et l'émotion ne s'estompe pas. Kevin Costner dira que son héritage cinématographique parle pour lui, Robert de Niro s'insurge contre l'injustice de sa disparition - "il était si jeune et talentueux" -, tandis que Kevin Bacon a le coeur brisé. Mia Farrow a tweeté "Un homme véritablement bon, merveilleux et l'un des plus grands acteurs." Pour Andie MacDowell, "Phillip Seymour Hoffman n'était pas qu'un génie, mais aussi un homme bon et généreux." Susan Sarandon saluera également son talent et sa bonté "Toutes mes pensées à sa femme et ses enfants." Will Ferrell soulignera "l'incroyable talent" de cet acteur, et Jim Carrey choisira ces mots "Cher Philip, une si belle âme. Pour les plus sensibles d'entre nous, le bruit peut être insupportable. Que dieu te bénisse ;^{" Ce film n’est plus disponibleParce que le réalisateur du patient anglais n'aura eu le temps de ne réaliser que 6 films dont celui-ciA la fin des années 50, un jeune homme aux talents d'imposteur et de caméléon, Tom Ripley, est chargé par un constructeur de bateaux de ramener à New York son fils Dickie Greenleaf parti dilapider la fortune paternelle en Italie. Ripley devient l’ami de l’héritier frivole, tombe amoureux de lui, le tue et endosse son identité, s’engouffrant dans une spirale de mensonges et ...Ce film n’est plus disponible1 min avant2 min aprèsLes avis sens critiqueLes + de filmo1 min avantCette nouvelle adaptation du roman de Patricia Highsmith publié en 1955 est davantage fidèle à l’œuvre originale que ne l’était celle de René Clément et son scénariste Paul Gégauff, le célèbre thriller Plein Soleil, réalisé en 1960 avec Alain Delon dans le rôle de Ripley. La version de Minghella met l’accent sur la confusion sexuelle de Ripley et son attirance pour sa victime, au détriment de la fiancée de Dickie, objet de convoitise dans la version Gégauff/Clément. Minghella approfondit l’étude psychologique de chaque personnage et transforme Ripley en caméléon, mélange d’arriviste fasciné par le monde du luxe et de psychopathe criminel aux pulsions schizophréniques. La première partie du film déploie des trésors de sophistication pour décrire l’existence dorée de la jeunesse bourgeoise américaine en villégiature en Europe, profitant des plaisirs des voyages, du jazz et de la dolce vita romaine. A partir du premier meurtre, le film bascule dans un labyrinthe mental angoissant, et sonne souvent juste dans sa description de Ripley, imposteur génial, criminel accidentel et homosexuel honteux. Le film bénéficie d’une distribution exceptionnelle, avec un quatuor de comédiens anglo-saxons excellents qui allaient confirmer par la suite l’étendue de leur talent les Américains Matt Damon, Gwyneth Paltrow, Philip Seymour Hoffman, le Britannique Jude Law et l’Australienne Cate Blanchett à l’orée de leur brillante carrière. Le cinéaste britannique Anthony Minghella fut d’abord scénariste pour la télévision et auteur dramatique. Après le succès et les oscars de son troisième long métrage Le Patient anglais en 1996, il se spécialisa dans des productions américaines aux sujets "adultes" et artistiques portées par des distributions prestigieuses. En 2000, il s’associe au sein de Mirage Enterprises avec le cinéaste Sydney Pollack et produira avec lui ses trois longs métrages suivants. Le Talentueux M. Ripley sera suivi de Retour à Cold Mountain, avec Nicole Kidman et Jude Law, et Par effraction, avec Jude Law et Juliette Binoche. Anthony Minghella est décédé en 2008 à l’âge de 54 ans. Dans le même genre vous pouvez trouver PLEIN SOLEIL ou encore L'AMI AMÉRICAIN .

le talentueux mr ripley explication fin