Évolutiondu prix moyen des ads dites licences dans la commune des taxis parisiens : annĂ©e : 2000 = 113 396 € annĂ©e : 2001 = 109 652 € annĂ©e : 2002 = 112 613 € annĂ©e : 2003 = 106 725 € annĂ©e : 2004 = 119 512 € annĂ©e : 2005 = 125 070 € annĂ©e : 2006 = 163 839 € annĂ©e : 2007 = 182 418 € Source : PrĂ©fecture de police. Quandlouer ? A quel prix ? CTT vous accompagne sur l’ensemble de la gestion de votre licence Taxi. ACHETER UNE LICENCE TAXI . CTT vous garantit d’acheter votre licence taxi au meilleur cours, avec des conditions optimales. Plus besoin de vous soucier des formalitĂ©s administratives. La CTT vous aide Ă  rĂ©aliser l’ensemble de votre projet et vous conseille sur : Pource qui est de la remise de l’autorisation de stationnement, elle peut ĂȘtre effectuĂ©e par le maire, ou par la prĂ©fecture dans le cas d’un taxi parisien. La commission des taxis et des voitures de petite remise fait parvenir un avis Ă  la mairie ou Ă  la prĂ©fecture, et ces derniĂšres vont ensuite fixer le nombre de licences pouvant exploiter dans la commune. Dans PARIS75004 - QUARTIER HOTEL DE VILLE - BAR RESTAURANT LICENCE III et IV 50 COUVERTS - PETIT LOYER - POSSIBILITE VENTE DES MURS PARIS 04 QUARTIER HOTEL DE VILLE BAR RESTAURANT LICENCE RESTAURATION et LICENCE IV 50 COUVERTS - PETIT LOYER - POSSIBILITE VENTE DES MURS. SituĂ© dans une rue passante, QUARTIER Leprix maximum du kilomĂštre parcouru de 1,12 € sera portĂ© Ă  1,16 €. En 2022, le tarif minimum d'une course reste fixĂ© Ă  7,30 € pour tous les Vay Tiền TráșŁ GĂłp 24 ThĂĄng. Votre carte professionnelle CCPCT et licence de taxi obtenues ? Vous pouvez Ă  prĂ©sent dĂ©marrer votre activitĂ© de chauffeur de chauffeur pour trois façon d’exercerTrois possibilitĂ©s se prĂ©sentent au futur chauffeur de taxi devenir salariĂ© d’une entreprise, locataire d’une licence ou artisan dĂ©tenteur de sa propre Un chauffeur ayant le statut de salariĂ©, a une voiture mise Ă  disposition et immatriculĂ©e au nom de la sociĂ©tĂ© employeur. A Paris par exemple, en plus de son salaire fixe journalier, le salariĂ© taxi perçoit environ 30% brut du Le taxi locataire d’une licence est quant Ă  lui considĂ©rĂ© comme indĂ©pendant juridiquement. Il doit s’acquitter d’un loyer mensuel variable selon ce qu’il englobe mise Ă  disposition d’un vĂ©hicule ou non, confort du vĂ©hicule, forfait assurance et entretien ainsi que selon sa localitĂ©. La somme de 3600 euros par mois est un prix de base couramment pratiquĂ© sur la place de Paris pour une formule de location licence plus Le chauffeur de taxi artisan, toujours indĂ©pendant, et titulaire de sa propre licence. Les prix d’acquisition varient selon les villes françaises. A Paris, le prix moyen d’une licence s’élĂšve Ă  choix du rĂ©gime fiscale si vous ĂȘtes indĂ©pendantLe salaire perçu par un chauffeur salariĂ© est soumis au rĂ©gime des traitements et salaires. Ses charges sociales, indiquĂ©es sur sa fiche de paie, sont directement payĂ©es par son chauffeur libĂ©ral locataire ou titulaire de licence est considĂ©rĂ© fiscalement comme Ă©tant imposĂ© selon le rĂ©gime des bĂ©nĂ©fices industriels et commerciaux BIC. Vous pouvez choisir deux mĂ©thodes pour dĂ©clarer vos revenus le rĂ©gime du micro-entrepreneur, applicable lorsque le montant des recettes n’excĂšde pas 70 000 euros. Dans ce mode trĂšs simplifiĂ©, vos charges sociales sont Ă  payer tous les trimestres en appliquant un taux d’environ 22% de votre chiffre d’affaires. Puis vous avez Ă  payer votre impĂŽt sur le revenu sur la base de 50% de votre chiffre d’affaires rĂ©gime du rĂ©el, applicable lorsque le seuil de 70 000 euros est dĂ©passĂ© ou si vous exercez l’option pour ce mode. Il faudra alors produire une comptabilitĂ© et transmettre tous les ans un bilan liasse fiscale aux impĂŽt. Le rĂ©gime rĂ©el peut ĂȘtre souvent plus avantageux puisqu’il permet de dĂ©duire les charges supportĂ©es tout au long de votre activitĂ©. Notemment lorsque vous investissez dans un vĂ©hicule et une statuts juridiques possibles d’entrepriseSi vous optez pour le rĂ©gime rĂ©el vous avez trois alternatives quant au statut juridique Ă  choisir lors de la crĂ©ation de son entrepriseL’entreprise individuelle, vous exercez votre activitĂ© en nom propre sans avoir une sociĂ©tĂ© personne morale et sans avoir Ă  dĂ©poser de capital. Vous pouvez aussi opter pour l’EIRL, permettant de protĂ©ger ses biens personnels. Ce statut d’entreprise est plus simple que la crĂ©ation d’une sociĂ©tĂ© mais l’intĂ©gralitĂ© de votre rĂ©sultat de l’annĂ©e sera imposable contrairement Ă  la SARL avec un seul associĂ©. Les bĂ©nĂ©fices seront imposĂ©s Ă  l’impĂŽt sur le revenu ou, sur option, Ă  l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s. Concernant votre protection sociale, vous ĂȘtes affiliĂ© au rĂ©gime de la sĂ©curitĂ© sociale des indĂ©pendants. L’avantage est que vous dĂ©cidez vous mĂȘme de votre rĂ©munĂ©ration, directement prĂ©levĂ©e de la trĂ©sorerie et qui sera soumise Ă  charges sociales. Le reste du bĂ©nĂ©fice pourra ĂȘtre portĂ© en rĂ©serve si vous rĂ©investissez Ă  l’avenir. Le taux de charges sociales sur votre rĂ©munĂ©ration est d’environ 40%.La SASU SAS avec un seul associĂ©. Les bĂ©nĂ©fices seront imposĂ©s Ă  l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s ou, sur option, Ă  l’impĂŽt sur le revenu pendant 5 exercices maximum. Concernant votre protection sociale, vous ĂȘtes au rĂ©gime gĂ©nĂ©ral de la sĂ©curitĂ© sociale, ce qui vous oblige Ă  faire des fiches de paie avant de vous rĂ©munĂ©rer. Le taux de charges sociales avoisine les 65% en SASU c’est pourquoi nous vous conseillons de minimiser votre paie et de vous verser en fin d’annĂ©e des dividendes moins TVA des TaxisDepuis le 1er janvier 2014, le taux de TVA appliquĂ© par les taxis sur les courses effectuĂ©es est Ă©quivalent au taux intermĂ©diaire de 10%. Il est Ă  noter que la plupart des dĂ©penses d’un taxi, notamment l’essence, sont imposĂ©e Ă  un taux de TVA de 20%, alors que vos recettes le sont majoritairement Ă  un taux de 10 %. De plus vous pouvez rĂ©cupĂ©rer la TVA sur le vĂ©hicule achetĂ© si vous l’avez acheter Ă  un professionnel de la TICPELes exploitants de taxi bĂ©nĂ©ficient d’une dĂ©taxation partielle de la taxe intĂ©rieure sur la consommation des produits Ă©nergĂ©tiques TICPE. Vous pouvez bĂ©nĂ©ficiez d’un remboursement de cette taxe a posteriori en fonction de la consommation rĂ©elle de carburant gazole ou super sans plomb, utilisĂ©e pour les besoins de votre activitĂ© taux de remboursement varie en fonction du taux de la TICPE appliquĂ© dans la rĂ©gion oĂč l’achat de carburant est effectuĂ©. le remboursement n’est accordĂ© que pour les quantitĂ©s de carburant consommĂ©es au cours de votre demande de remboursement est annuelle et doit ĂȘtre dĂ©posĂ©e par le titulaire de la licence en 2 exemplaires au bureau de douane oĂč se situe votre siĂšge social de l’ SpĂ©cificitĂ©s des taxes liĂ©es aux artisans taxisLes taxis sont exonĂ©rĂ©s de la cotisation fonciĂšre des entreprises CFE ainsi que de la taxe sur les vĂ©hicule de sociĂ©tĂ©s TVS.Taxi – obligations comptables et fiscalesTenue de la comptabilitĂ© des artisans TaxisLa gestion de la comptabilitĂ© d’un chauffeur taxi est une dĂ©marche obligatoire si vous ĂȘtes au rĂ©gime rĂ©el d’imposition. L’administration impose de respecter un certain nombre de rĂšgles comme la tenue d’un livre des comptes, l’utilisation d’un compte bancaire dĂ©diĂ© ou encore l’entretien d’un registre des immobilisations et des options s’offrent aux artisans taxis faire vous mĂȘme votre comptabilitĂ© et vos dĂ©clarations fiscales ou dĂ©lĂ©guer l’intĂ©gralitĂ© de ces obligations Ă  un pouvons vous aider Vous ĂȘtes chauffeur de taxi ? Notre cabinet d’expertise-comptable situĂ© sur Paris peut vous accompagner et vous conseiller dans la gestion de votre ou consultation offerte au cabinet pour analyser votre situation RĂ©ponse rapideDevis gratuit et sans engagement est un cabinet d’expertise comptable alliant la proximitĂ© d’un cabinet situĂ© sur Paris et la simplicitĂ© d’un cabinet en utilisons des cookies dans le but d'amĂ©liorer votre expĂ©rience. En naviguant sur notre site, vous consentez Ă  l'utilisation de ces cookies Accepter Rejeter Lire plus PubliĂ© le 05/04/2016 Ă  0600, Mis Ă  jour le 05/04/2016 Ă  1109 REMY GABALDA/AFP LE SCAN ÉCO/VIDÉO - Selon Terra Nova, le rachat des licences cessibles pour les chauffeurs de taxi pourrait coĂ»ter plus de 4 milliards d'euros et 135 euros mensuels par remĂšde Ă  la crise? Le secrĂ©taire d'État aux Transports, Alain Vidalies, a prĂ©sentĂ©, ce lundi, sa feuille de route pour sortir du conflit qui oppose les taxis aux VTC. Pour la premiĂšre fois, il retient le principe d'un fonds de garantie pour les taxis qui permettrait le rachat par l'État des licences cessibles, pour les chauffeurs de taxi volontaires».C'Ă©tait une demande des chauffeurs de taxi qui, avec l'arrivĂ©e des VTC, voyaient depuis deux ans le prix de leur licence chuter, alors mĂȘme que certains s'Ă©taient lourdement endettĂ©s pour la un rapport publiĂ© en mars 2016, le think tank de gauche, Terra Nova, donne une estimation du coĂ»t de la mesure et expose un mĂ©canisme de financement.»» À lire aussi les vrais salaires des chauffeurs de taxisTout d'abord, comment dĂ©finir la valeur des licences pour un rachat sur une base juste qui satisfasse les taxis? Une grande partie des licences a Ă©tĂ© acquise Ă  une Ă©poque oĂč elles coĂ»taient moins chers qu'Ă  prĂ©sent. Or, certaines estimations valorisent le marchĂ© des licences Ă  8 milliards d'euros dont prĂšs de 5 pour les seules licences des taxis parisiens. En effet, ces chiffres se basent sur la valeur actuelle des licences. Ainsi, prĂ©conise Terra Nova, une indemnisation au prix historique d'acquisition serait Ă  la fois juste, puisqu'elle correspondrait aux sommes effectivement dĂ©boursĂ©es par le titulaire de la licence pour son acquisition, et Ă©conomiquement prĂ©fĂ©rable pour la collectivité».»» À lire aussi Les taxis menacent de bloquer l'Euro de football cet Ă©tĂ©Partant de ce prĂ©supposĂ©, selon les calculs du think tank, le coĂ»t global de l'indemnisation, au coĂ»t historique actualisĂ©, s'Ă©lĂšverait Ă  un maximum de 4,5 milliards d'euros. Ainsi, l'indemnisation des licences Ă  leur prix historique actualisĂ© s'avĂšre nettement plus abordable qu'une indemnisation aux valeurs actuelles de finance?DeuxiĂšme problĂšme, le financement. Pas de dĂ©dommagement des titulaires des licences sur le dos du contribuable, assure le think tank. Il souhaite Ă©viter une hausse de l'endettement dĂ©jĂ  Ă©levĂ© des administrations solution? Les crĂ©ances des titulaires des licences seraient transfĂ©rĂ©es vers une structure privĂ©e financĂ©e Ă  la fois par un fonds dĂ©diĂ©, mais aussi par un emprunt sur trente ans par exemple remboursĂ© grĂące aux cotisations versĂ©es par l'ensemble des professionnels du secteur. Pour les cotisations, un contrat entre l'État et les reprĂ©sentants de la profession serait conclu. Ces derniers se verraient ainsi octroyer le droit d'imposer des cotisations dans la limite du montant du prĂȘt. Ainsi, l'État n'apporterait pas directement sa garantie, ce qui Ă©viterait que les dettes de la profession lui soient imputĂ©es par les autoritĂ©s budgĂ©taires europĂ©ennes. Mais il rendrait indirectement possible le montage, en sĂ©curisant le droit du fonds Ă  prĂ©lever des cotisations sur les professionnels du secteur», indique le tel montage aboutirait au paiement de cotisations qui devraient rester supportables puisque la valeur de l'indemnisation, si l'on retient la base du prix historique d'acquisition, n'irait pas au-delĂ  de 4,5 milliards d'euros, puisque les taux d'intĂ©rĂȘt sont historiquement bas et puisque la libĂ©ralisation du secteur devrait s'accompagner d'une hausse sensible du nombre de chauffeurs, et donc de cotisations pour financer le remboursement de l'emprunt». D'ailleurs les recettes fiscales de l'État augmenteraient et une partie de celles-ci pourrait ĂȘtre redistribuĂ©e aux chauffeurs au travers de mĂ©canisme de crĂ©dit d'impĂŽts».135 euros par mois par chauffeurSelon Terra Nova, si l'on retient le chiffre volontairement large de 4,5 milliards d'euros sur 30 ans, au taux d'intĂ©rĂȘt de 2%, pour une population de chauffeurs passant de Ă  sur la pĂ©riode, on obtient une Ă©chĂ©ance et des cotisations annuelles de l'ordre de 195 millions d'euros. Ces cotisations reprĂ©senteraient environ 4,3% du chiffre d'affaires de la profession, sur la base des derniĂšres donnĂ©es fournies par l'INSEE».Cela reviendrait donc Ă  euros par an ou encore 135 euros par mois Ă  chaque chauffeur. Sans oublier le crĂ©dit d'impĂŽt qui viendrait attĂ©nuer le coĂ»t. En outre, la part de la charge financiĂšre dans le chiffre d'affaires diminuerait sensiblement avec le dĂ©veloppement de l'activitĂ©. À l'heure actuelle, un artisan taxi parisien peut payer plus de euros mensuels pour le seul remboursement du crĂ©dit contractĂ© pour acquĂ©rir sa licence», justifie Terra Nova. Nous sommes une Ă©quipe de professionnels proposant le transport de Personnes Artisans Taxi* ConventionnĂ©s par la CPAM sĂ©curitĂ© sociale – prix licence taxi parisien – sur simple appel nous prenons en charge votre transport par taxis. – prix licence taxi parisien – Nous intervenons rapidement dans le 60 et le 95. prix licence taxi parisien - La Rue-Saint-PierreNos taxis prix licence taxi parisien – sont agrĂ©es et certifiĂ©s par la CPAM afin de garantir Ă  nos clients un transport Assis ProfessionnalisĂ©, Ces transports, qualifiĂ©s de mĂ©dicaux sont nĂ©cessairement effectuĂ©s par un taxi conventionnĂ©. Il vous permettra de bĂ©nĂ©ficier d’une prise en charge par la sĂ©curitĂ© sociale allant de 65% Ă  100%prix licence taxi parisien - La Rue-Saint-PierrePour rĂ©server un taxi prix licence taxi parisien – vers toutes gares dans le 95, le 92 et le 60. PossibilitĂ© de rĂ©server un taxi break ou monospace pour vos bagages et siĂšge enfant pour votre licence taxi parisien - La Rue-Saint-PierrePour rĂ©server un taxi prix licence taxi parisien – vers tous les aĂ©roports de l’Ile de France. PossibilitĂ© de rĂ©server un taxi break ou monospace pour vos bagages et siĂšge enfant pour votre licence taxi parisien – La Rue-Saint-Pierre Contactez-nous sans plus attendre sur notre ligne directe au ou par le biais du formulaire de contact "C’est Ă  la façon dont un pays gĂšre le problĂšme de ses taxis que l’on peut mesurer sa capacitĂ© Ă  se rĂ©former en profondeur", dĂ©clarait Jacques Attali, en 2008, alors qu’à la demande de Nicolas Sarkozy il prĂ©sentait un catalogue de 316 mesures Ă  ses yeux indispensables pour moderniser la France. Ironie de l’histoire en charge, aprĂšs Arnaud Montebourg, de faire Ă©voluer le statut des professions rĂ©glementĂ©es, afin de les ouvrir Ă  la concurrence et de faire baisser leurs tarifs, le nouveau ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, Ă©tait Ă  l’époque le rapporteur de cette Commission pour la libĂ©ration de la croissance française. Le jeune ministre dispose donc aujourd’hui de tous les Ă©lĂ©ments pour mesurer la difficultĂ© de sa tĂąche. A la lecture de la loi votĂ©e le 18 septembre par l’AssemblĂ©e nationale, les quelque taxis opĂ©rant sur le territoire français, dont Ă  Paris, sont bien partis pour tuer dans l’Ɠuf cette nouvelle vellĂ©itĂ© rĂ©formatrice. Car leurs concurrents, les VTC vĂ©hicules de transport avec chauffeur sont enserrĂ©s dans de nouvelles contraintes, comme l’obligation de retourner Ă  leur siĂšge entre chaque course sauf s’ils ont une rĂ©servation en cours. "Ce monopole s’ajoute au monopole" "Le mĂȘme tour de passe-passe qu’en 2008 s’est jouĂ© au Parlement, affirme Pierre Cahuc, professeur Ă  l’Ecole polytechnique. Profitant de la technicitĂ© du sujet, sous couvert d’ouverture des professions rĂ©glementĂ©es, on a renforcĂ© la rente des taxis." Une allĂ©gation qui fait bondir Nicolas Rousselet, prĂ©sident d’un groupe diversifiĂ© qui, avec les Taxis G7 et Les Taxis bleus, contrĂŽle prĂšs des deux tiers des taxis parisiens, soit directement avec les 763 licences rĂ©cupĂ©rĂ©es par son pĂšre, AndrĂ© Rousselet, lorsqu’il a rachetĂ©, en 1967, la G7 en faillite, soit indirectement, avec des chauffeurs sous contrat "La rĂ©forme des taxis est l’occasion pour de nombreux thĂ©oriciens de l’économie de se faire un nom, alors qu’ils ne connaissent pas la rĂ©alitĂ© de nos contraintes et la complexitĂ© du dossier." Membre du comitĂ© exĂ©cutif du Medef, Nicolas Rousselet glisse aussi, en passant, que l’hostilitĂ© de Jacques Attali, ancien conseiller spĂ©cial de François Mitterrand, est due au contentieux historique qui l’oppose Ă  son pĂšre, ami et exĂ©cuteur testamentaire de l’ancien prĂ©sident de la RĂ©publique. Il reste que la mainmise, par un seul groupe, sur la majoritĂ© des taxis d’une grande capitale est un cas unique au monde. "Ce monopole s’ajoute au monopole, affirme Jacques Attali. Comme les cĂ©rĂ©aliers de la Beauce mettent en avant les agriculteurs de montagne pour optimiser leurs profits, la famille Rousselet avance masquĂ©e derriĂšre les petits artisans taxis." Avec une efficacitĂ© certaine quand on voit la façon dont la prĂ©cĂ©dente rĂ©forme fut Ă  la fois vidĂ©e de son contenu et retournĂ©e Ă  l’avantage de la profession. En 2008, la commission pilotĂ©e par Jacques Attali et Emmanuel Macron Ă©valuait Ă  le nombre de licences nĂ©cessaires pour accompagner l’évolution du trafic aĂ©rien et ferroviaire. Elle proposait d’accorder gratuitement une licence incessible Ă  tous les demandeurs inscrits fin 2007, de fusionner sous l’appellation de taxi francilien ceux de Paris et de banlieue, d’autoriser la maraude, comme Ă  New York Ă  Paris, les taxis vides doivent se diriger aussitĂŽt vers la station la plus proche, et de libĂ©raliser les VTC pour atteindre, au total, vĂ©hicules assurant dans la capitale le transport de personnes, ce qui, disait-elle, "entraĂźnerait des crĂ©ations d’emplois massives". Et ferait, Ă  coup sĂ»r, le bonheur des Parisiens. Le prix des licences a explosĂ© Las ! Devant le mouvement de colĂšre des taxis – et du groupe UMP Ă  l’AssemblĂ©e nationale –, les principales mesures de la commission Attali sont Ă©cartĂ©es. Un accord est signĂ©, le 28 mai 2008, entre les taxis et la ministre de l’IntĂ©rieur, MichĂšle Alliot-Marie, qui annonce une "augmentation du nombre de taxis qui passera de Ă  d’ici Ă  2010". Un gros mensonge aucune vraie licence supplĂ©mentaire n’est prĂ©vue, mais diverses mesures techniques dont la crĂ©ation d’une voie rĂ©servĂ©e entre Roissy et Paris, et l’amĂ©nagement des abords des aĂ©roports ! aboutissant Ă  "l’équivalent" de taxis supplĂ©mentaires
 Le texte rĂ©pond en grande partie aux aspirations des chauffeurs de taxi bĂ©nĂ©ficier de plus de couloirs rĂ©servĂ©s, ĂȘtre moins nombreux et travailler avec le moins de contraintes possibles. En 1995, Charles Pasqua, ministre de l’IntĂ©rieur, avait accordĂ© aux chauffeurs qui quittaient la profession le droit de revendre les licences qui leur avaient Ă©tĂ© attribuĂ©es gratuitement. AprĂšs la pantalonnade Alliot-Marie de 2008, leur prix a explosĂ©, passant de Ă  euros. Mieux Ă  Orly ou sur la CĂŽte d’Azur – oĂč la recette moyenne est de euros par jour, quatre fois plus qu’à Paris –, le prix des licences dĂ©passe les euros ! La puissance du lobby des taxis est, en tout cas, indĂ©niable. C’est lui qui a bloquĂ© l’attribution des licences, pas plus nombreuses aujourd’hui que dans les annĂ©es 1930 ; c’est lui qui s’est opposĂ© Ă  une desserte ferroviaire directe entre l’aĂ©roport Charles-de-Gaulle Ă  Roissy et la capitale, faisant de Paris un cas unique en Europe ; c’est lui qui a empĂȘchĂ© que soient installĂ©es des stations Autolib et des bornes de recharge Ă©lectriques dans les aĂ©roports parisiens ; c’est lui qui s’oppose Ă  un prix forfaitaire pour la desserte des aĂ©roports, comme c’est le cas dans beaucoup de capitales europĂ©ennes ; c’est lui qui a obtenu que les voies qui leur sont rĂ©servĂ©es soient interdites aux deux-roues et aux VTC, et on en passe
 Les VTC nuisent-ils vraiement aux taxis? Cheval de bataille actuel des taxis ? Le dĂ©veloppement rapide des VTC, contre lesquels les chauffeurs, chauffĂ©s Ă  blanc, ont menĂ© plusieurs actions de blocage de la circulation, parfois accompagnĂ©es de violence contre les non-grĂ©vistes. AffolĂ© par cette jacquerie, le gouvernement a demandĂ© au dĂ©putĂ© de SaĂŽne-et-Loire Thomas ThĂ©venoud – Ă©phĂ©mĂšre ministre du Commerce extĂ©rieur dans le gouvernement Valls II avant d’en ĂȘtre chassĂ© pour n’avoir pas payĂ© ses impĂŽts ! – de pondre un rapport qui a servi de base Ă  la nouvelle loi. Les chauffeurs de taxi dĂ©noncent une "concurrence mortelle". Nicolas Rousselet, de son cĂŽtĂ©, affirme que l’enjeu est "le remplacement des taxis par les VTC". Ce que ceux-ci nient. "L’irruption et la croissance des VTC n’ont jamais nui aux taxis, assure Benjamin Cardoso, patron de la sociĂ©tĂ© LeCab, qu’il a créée en 2012 et qui emploie dĂ©jĂ  40 personnes, avec 400 chauffeurs sous contrat, et assure transports Paris-aĂ©roports par jour. Alors qu’à Paris nous ne sommes encore que Ă  Londres comme Ă  New York, il y a VTC qui couvrent le marchĂ© des courses avec rĂ©servation, tandis que taxis assurent la maraude, c’est-Ă -dire la prise des clients qui les hĂšlent dans la rue." Peu de taxis rĂ©ellement disponibles "Il n’y a jamais de taxi quand on en a besoin", entend-on dans les dĂźners en ville. De fait, le cas de Paris est particulier. Car avec la G7 et ses concurrents, les deux tiers des taxis parisiens, soit plus de rĂ©alisent 80% de leur chiffre d’affaires avec des courses sur rĂ©servation. "Il en reste environ disponibles en ville, reconnaĂźt-on au ministĂšre de l’IntĂ©rieur. Et mĂȘme moins lorsque l’on sait qu’une grande partie d’entre eux prĂ©fĂšrent faire des heures de queue Ă  Orly et Ă  Roissy plutĂŽt que de rester au service des clients lambda." Les VTC signeraient-ils la mort des taxis ? Tandis que Rousselet prend exemple sur la diminution de 65% en quinze mois du nombre de taxis Ă  San Francisco en raison des VTC et du covoiturage, Cardoso rĂ©torque qu’il y a de la place pour tout le monde "A Londres, la demande pour devenir taxi est si grande que l’examen, qui exige notamment la connaissance de toutes les rues de la capitale, a encore Ă©tĂ© durci. AprĂšs quoi il faut s’inscrire sur une liste et attendre quatre ans !" Signe, comme en France, d’un attrait persistant pour ce mĂ©tier ouvert Ă  tous, jeunes de banlieue sans qualification comme quinquagĂ©naires ayant perdu leur emploi. Le mĂȘme profil que les chauffeurs de VTC, qui se lancent avec le statut d’autoentrepreneur. Le flou juridique autour des VTC Entre les taxis et les VTC, les arguments volent bas. Les VTC accusent les taxis de faire du black – ce qui explique leur rĂ©ticence Ă  se faire payer autrement qu’en espĂšces – et de tricher sur leurs revenus, "impossibles Ă  Ă©valuer prĂ©cisĂ©ment", selon un rapport de l’inspection des finances. Le revenu moyen dĂ©clarĂ© tourne autour de euros par mois, alors qu’il serait quatre fois supĂ©rieur. "En rĂ©alitĂ©, il y a un monde entre ceux qui triment pour louer leur voiture et rembourser les emprunts qu’ils ont contractĂ©s pour acheter leur plaque, ceux qui les louent jusqu’à euros par mois et les artisans qui dĂ©tiennent leur licence depuis longtemps et bĂ©nĂ©ficient d’une vraie rente de situation, explique un parlementaire au fait de ce dossier. Ce sont ceux-lĂ  qui refusent les courses qui ne les arrangent pas et prĂ©fĂšrent taper le carton Ă  Roissy avec leurs collĂšgues." Il est vrai que l’émergence des VTC a lieu dans un flou administratif alors que nul ne conteste – pas mĂȘme les plus libĂ©raux – que le transport de personnes doit ĂȘtre rĂ©glementĂ©. "Il y a des zozos qui louent une voiture pendant les deux mois d’étĂ© pour faire du VTC vers Cannes et Monaco", s’insurge un taxi niçois. "Ils n’ont mĂȘme pas d’horodateurs", s’énerve encore Raouf Mokdad, chauffeur syndicaliste parisien. "Personne n’a envie de monter dans une voiture conduite par un chauffeur non assurĂ© qui ne connaĂźt pas la route, ou, pis, par un obsĂ©dĂ© sexuel dĂ©jĂ  condamnĂ©", concĂšde Jacques Attali, qui est favorable Ă  l’interdiction d’UberPop, un systĂšme de covoiturage hors de tout contrĂŽle. Un scandale a Ă©clatĂ© Ă  San Francisco. En dĂ©saccord avec son client sur l’itinĂ©raire Ă  suivre, un chauffeur de VTC l’a frappĂ© d’un coup de marteau en pleine tĂȘte ! A l’inverse, les taxis accusent les VTC de concurrence dĂ©loyale il leur suffit de payer 100 euros pour exercer leur profession, il n’existe aucun contrĂŽle sur leurs assurances de transport de personnes. Il y a mieux, ou pis. "LeCab, par exemple, est fondĂ© sur une tricherie, dĂ©nonce Nicolas Rousselet pour rester autoentrepreneurs et ne pas payer de charges, les chauffeurs dĂ©falquent de leur chiffre d’affaires le prix de la location de leur voiture, ce qui est parfaitement illĂ©gal." En Allemagne, c’est toute l’offre du groupe mondial de VTC Uber qui a Ă©tĂ© interdite. "La protection des passagers est une prioritĂ©", a dĂ©clarĂ© le SĂ©nat de Berlin en expliquant que ces vĂ©hicules Ă©taient "pilotĂ©s par des conducteurs non agréés, dont les contrats d’assurance ne couvrent pas le transport de passagers". MĂȘme si Uber conteste cette dĂ©cision qui "rĂ©duit la possibilitĂ© de choix du consommateur", le coup d’arrĂȘt est sĂ©vĂšre. Il est vrai que cette filiale de Google et de Goldman Sachs se dĂ©veloppe dans le monde en foulant aux pieds toutes les rĂ©glementations. Le PDG mondial d’Uber a dit devant les maires amĂ©ricains qu’il "continuera Ă  proposer des innovations sans se soucier des autorisations". Mais le vent tourne, mĂȘme aux Etats-Unis. Les VTC ne pourront rester longtemps dans l’illĂ©galitĂ© sans ĂȘtre rattrapĂ©s par la patrouille. Fabrique de l'opinion En attendant, la crispation des taxis est totale. Pas moyen d’entrer dans le cercle vertueux de Londres ou de New York, oĂč l’abondance des VTC et la disponibilitĂ© des taxis conduisent les usagers Ă  abandonner leur voiture individuelle – ils en louent une quand ils en ont besoin –, avec pour consĂ©quence une circulation plus fluide, donc un usage accru des taxis, que le New-Yorkais utilise six Ă  sept fois plus que le Parisien. Une Ă©tude a montrĂ© que, Ă  Londres comme Ă  New York, les 20% de citoyens les plus pauvres consomment 1,5 fois plus de taxis que les 20% plus riches. Tout le contraire de Paris, oĂč les 20% les plus riches consomment 40% des taxis ! "Tout simplement parce qu’en France l’offre insuffisante de taxis oblige les plus dĂ©munis Ă  garder leur voiture individuelle, qui grĂšve leur budget", assure Benjamin Cardoso. "En rĂ©alitĂ©, s’il y a un domaine oĂč l’offre crĂ©e la demande, c’est bien celui des taxis, affirme Jacques Attali. Tant que les chauffeurs ne l’auront pas compris, ils rĂ©agiront violemment Ă  toute tentative d’ouverture de leur profession." On est loin d’une telle prise de conscience. Si le lobby des taxis est si puissant, si leur crispation corporatiste reçoit un tel Ă©cho, c’est parce qu’il s’agit d’une profession que les responsables politiques de tout bord ne veulent pas se mettre Ă  dos tant elle est censĂ©e fabriquer l’opinion, dans le huis clos des voitures. Mais en rĂ©alitĂ©, c’est surtout parce que la pĂ©nurie organisĂ©e arrange tout le monde, y compris les
 VTC. LibĂ©raux en parole, dans les faits, ils sont hostiles Ă  l’octroi de licences de taxis supplĂ©mentaires. "Ce n’est politiquement pas possible, confie ainsi Benjamin Cardoso. Car si on distribue gratuitement nouvelles plaques, comme il n’y a que 700 transactions par an, leur valeur tombera Ă  zĂ©ro pendant trois ans !" Difficile, en effet, de lĂ©ser les taxis qui partent en retraite et ceux qui se sont endettĂ©s pour acquĂ©rir les fameuses plaques au prix fort
 Une pĂ©nurie qui arrange Mais la pĂ©nurie arrange surtout les taxis eux-mĂȘmes. Elle leur permet d’augmenter les prix, alors que ceux-ci sont fixĂ©s par la puissance publique. C’est ainsi que la G7, qui transporte 20 millions de personnes par an, a segmentĂ© son offre, avec un Service Plus voitures et un Club Affaires voitures rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Ă  l’annĂ©e, Ă  quoi s’ajoute une surfacturation. On estime ainsi Ă  45 euros le coĂ»t moyen d’une course, contre 25 euros pour un taxi normal. S’est ainsi mis en place un systĂšme hautement hiĂ©rarchisĂ©, confortable pour les entreprises et les gens aisĂ©s, mais qui exclut les clients normaux. RĂ©servĂ© aux abonnĂ©s PubliĂ© le 25/06/2015 Ă  1948 L'inscription Ă  l'examen pour devenir taxi coĂ»te entre 2000 et 3000 euros. LUDOVIC/REA/LUDOVIC/REA Pour pouvoir exercer, les chauffeurs de taxi doivent passer un examen et acquĂ©rir une plaque. Aujourd'hui, la France compte chauffeurs, dont Ă  Paris. Ancelin, jouĂ© par Lino Ventura, est chauffeur de taxi et tĂ©moin d'un meurtre dans Un tĂ©moin dans la ville, le film culte d'Édouard Molinaro. On y voit comment toute une profession fait corps pour aider et protĂ©ger l'un des siens, s'organisant comme une vĂ©ritable mafia. C'Ă©tait le corporatisme version film noir. Aujourd'hui, la France compte chauffeurs de taxi, dont Ă  Paris. En 1920, Ă  elle seule, la capitale en totalisait Aujourd'hui, le mĂ©tier constitue un moyen de rĂ©insertion ou d'insertion pour des gens de 50 ans et s'installer revient cher. TrĂšs cher. L'examen - deux sessions par an -, coĂ»te entre 2000 et 3000 euros et il compte deux Ă©preuves, une nationale et une dĂ©partementale. L'examen n'est pas facile, estime Christian Delomel, le prĂ©sident de la Chambre syndicale des artisans taxis parisiens. Les candidats ont souvent un certain Ăąge ou sont des Ă©trangers qui ne maĂźtrisent pas la langue. Il est donc difficile pour eux de lire un plan.» Beaucoup viennent
 Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s. Il vous reste 75% Ă  sa libertĂ©, c’est cultiver sa sans engagement DĂ©jĂ  abonnĂ© ? Connectez-vous

le prix de la licence taxi parisien